Les réservations seront ouvertes à partir du 25/04/2017.
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mardi 26 juillet, 21h
MouchampsEgliseJazz
Paul Lay – piano
Matyas Szandai – contrebasse
Donald Kontomanou – batterie
Michel Portal – saxophone
Paul Lay trio et Michel Portal
Michel Portal et Paul Lay (en trio), l’un originaire du Pays Basque, l’autre du Béarn, forment un quartet inédit : ils improvisent sur leurs propres compositions, évoquent Maurice Ravel, l’enfant du pays, dont le goût pour la musique américaine est confirmé. Les musiciens dialoguent et empruntent à la fougue et à la puissance dynamique de la musique jouée par le txalaparta (« tchalaparta »), instrument ancestral basque, rappelant le xylophone et le balafon. Un quartet intergénérationnel explosif !
Michel Portal et Paul Lay, l’un originaire du Pays Basque, l’autre du Béarn, forment un quartet inédit : ils improvisent sur leurs propres compositions, évoquent Maurice Ravel, l’enfant du pays, dont le goût pour la musique américaine est confirmé — il fréquente les clubs de jazz de Harlem en compagnie de Gershwin et s’inspire du blues dans l’écriture de sa Sonate pour violon et piano. Les musiciens dialoguent et empruntent à la fougue et à la puissance dynamique de la musique jouée par le txalaparta (« tchalaparta »), instrument ancestral basque, rappelant le xylophone et le balafon. Un quartet intergénérationnel explosif !
Paul Lay
Piano
Élu « artiste instrumental » aux Victoires du Jazz en 2020, Paul Lay est un pianiste aux multiples facettes dont le jeu singulier s’est nourri de nombreuses collaborations aux formats originaux. Il obtient des récompenses aux concours les plus prestigieux : Prix de Soliste du Concours de la Défense, Concours de Piano-Jazz de Moscou, Concours Martial Solal, Concours de Montreux, Prix de l’Académie Charles Cros avec son deuxième album « Mikado », Prix Django Reinhardt de l’Académie du jazz. Pianiste reconnu internationalement, il se produit entre autres à la Philharmonie de Paris, à l’Arsenal de Metz, au Trident de Cherbourg, au Théâtre National de Bordeaux, à La Criée de Marseille. Il a participé aux festivals Jazz in Marciac, Jazz à La Villette, Jazz à La Défense, Paris Jazz Festival, aux festivals internationaux de la Roque d’Anthéron et de Menton, au Festival de Saint-Paul de Vence, à Jazz sous les Pommiers, Jazzdor de Strasbourg, aux Lille Piano Festival et Piano aux Jacobins. Paul Lay est également présent sur la scène internationale, notamment au French May à Hong Kong, aux Garana Jazz Festival, JazzFest Berlin, Montreux Jazz Festival, Festival de Jazz d’Agadir, Gaume Jazz Festival, North Sea Jazz Festival, en Chine, au Japon et en Russie.
Après des études au CNSM de Paris, Paul signe en 2010 son premier disque en trio, « Unveiling » (avec Simon Tailleu et Elie Duris), opus vivement salué par la critique. En 2015, il crée pour la Folle Journée de Nantes « Billie Holiday, passionnément » performance vidéo-musicale aux côtés du vidéaste Olivier Garouste. En parallèle, Paul devient un sideman de plus en plus recherché. Il intègre ainsi les groupes de Riccardo Del Fra, Géraldine Laurent, Eric le Lann et Ping Machine. En 2017, il sort un double-album « The Party » (avec Dre Pallemaerts et Clemens Van Der Feen), et « Alcazar Memories » (avec Isabel Sorling et Simon Tailleu). Ces deux trios singuliers se produisent aux quatre coins du monde avec plus de 70 concerts. À la fin de l’année 2018, Paul sort l’album « Thanks a Million », en duo avec le trompettiste Eric le Lann.
Ce vibrant hommage à Louis Armstrong est particulièrement acclamé par la critique et le public. L’album « Deep Rivers » avec Isabel Sörling et Simon Tailleu paraît en janvier 2020, et reçoit un accueil enthousiaste. Le trio se produit pour une cinquantaine de concerts en 2020-2021.En juin 2021, Paul sort son premier disque en piano-solo : « Full Solo », consacré à des relectures originales et singulières de Beethoven. L’album se hisse à la tête (N°1) des ventes Fnac dans la catégorie Jazz/Blues en septembre 2021. Paul Lay est lauréat de mécénats et de dispositifs qui font de lui un représentant officiel du jazz français. C’est ainsi qu’on le retrouve à jouer pour la journée Internationale du Jazz aux côtés de Barbara Hendricks ; dans le cadre de Marseille Capitale Européenne de la Culture en 2013 ; dans le cadre de The Bridge 2017 et avec la Mission pour le Centenaire 14-18. Il obtient également le soutien du Centre Culturel de Rencontres les Dominicains de Haute-Alsace qui l’invite en résidence depuis 2015. En 2018, il obtient le soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de sa carrière. Paul Lay est en résidence à La Strada de Marciac pour la création de son nouveau programme, « L’Odysée », enregistré au cours de l’année 2022.
Michel Portal
Clarinettiste et saxophoniste
Clarinettiste et saxophoniste à la technique éblouissante forgée à l'école exigeante de la musique classique occidentale ; concertiste et chambriste raffiné (grand spécialiste de Mozart et de Schumann) mais aussi, simultanément, propagateur inspiré du free jazz et de l'improvisation libre tout au long des années 70 au sein de son Unit ; interprète privilégié des grands maîtres de la musique contemporaine (Boulez, Stockhausen, Berio) et compositeur lui-même, notamment pour le cinéma (Comolli, Oshima...) ; aventurier solitaire du jazz sous toutes ses formes, régénérant son énergie dans une boulimie jamais rassasiée de rencontres tous azimuts (de Bernard Lubat à Martial Solal, en passant par Joachim Kühn, Joey Baron, Jack DeJohnette, Richard Galliano, Bojan Z, la liste est interminable...)
Michel Portal, incapable de se fixer (à un style, à un genre, à un groupe…) n’a jamais envisagé la musique autrement que comme l’espace intime d’une mise en danger maximale, ne craignant rien tant que répéter aujourd’hui ce qui a été conçu et joué la veille. Voilà sans doute pourquoi, définitivement entré dans la légende de la musique française et européenne, Portal à 86 ans n’a pourtant rien d’une institution. Phénix toujours renaissant, peuplé par toutes ces musiques qui au fil des années l’ont traversé, bousculé, constitué, le clarinettiste, quel que soit le contexte dans lequel il se produit, du solo absolu au quintette plus conforme aux standards de la formation de jazz, persiste à faire de son art l’expérience d’une mise à nu où chaque fois éprouver ses limites et se réinventer. En métamorphose continuelle, sa musique inimitable, lyrique, habitée, ouverte aux flux et migrations — définitivement nomade en ce qu’elle n'a que faire des frontières, ne les transgressant même pas, se contentant de les ignorer superbement — n’est sans doute pas de celles sur lesquelles se fondent les écoles. Trop libre. Trop insaisissable. Elle entre en revanche dans la catégorie rare des expressions artistiques de ce demi-siècle ayant su le mieux saisir l’instabilité et l’imprévisibilité radicales de nos existences éphémères. Elle n’en est que plus précieuse.
D’aussi loin qu’il s’en souvienne, Michel Portal n’a jamais envisagé la musique autrement que comme une passion dévorante à laquelle se vouer corps et âme dans l’espoir d’échapper un tant soit peu au terrible ennui de la vie des hommes.
Mouchamps
Le village et son église
Église des XIIe et XVe s.,
château du parc Soubise,
tombe de Georges Clemenceau,
temple protestant,
coteaux pittoresques,
expositions estivales.
Office de Tourisme ~ 02 44 40 20 20
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